Le logement fait aujourd’hui face à des enjeux inédits liés à des difficultés conjoncturelles et des difficultés structurelles. L’importance du logement est exacerbée dans un contexte de renforcement des inégalités patrimoniales (impact sur les ressources et les retraites) et de vieillissement de la population (maintien à domicile) ; sans compter les conséquences sur la natalité et l’accès au travail.
L’équation économique qui a permis historiquement aux investisseurs particuliers de jouer un rôle majeur (10 Milliards d’Euros d’investissements annuels) dans la constitution d’un parc significatif de logements intermédiaires est aujourd’hui trop déséquilibrée. Notre objet est d’apporter aux débats actuels autour du statut du bailleur privé une vision objective des conditions permettant d’envisager un retour de cet acteur économique incontournable au cours des 40 dernières années, tout en ayant noté qu’une action globale de droit commun- sur le stock, ce qui aurait été préférable -et non seulement sur le flux- n’était pas envisageable compte tenu des finances publiques actuelles.
Notre but a été de travailler sur la fiscalité immobilière de l’investisseur privé, sans perdre de vue les relations bailleur/locataire ; facteurs clés présidant à la décision d’investir et de mettre en location son bien immobilier.