CGP : pas d’avenir sans croissance externe ?

Qui veut être mon associé ? Cette question semble être le leitmotiv des CGP. D’après le baromètre BNP Paribas Cardif 2022, près des deux tiers de la profession se sentent concernés par un projet de cession ou d’acquisition à plus ou moins long terme. Cette tendance semble être là pour durer car en parallèle, de nouveaux cabinets voient le jour chaque mois. Et les associations professionnelles en témoignent.

De plus en plus, d’anciens banquiers privés se lancent dans l’entrepreneuriat avec une soif d’agilité et d’autonomie plus grande. Ils bravent ainsi un contexte qui incite d’autres CGP à rechercher la sécurité. Le retour de l’inflation et le risque de récession nourrissent les réflexions sur leur propre business model mais aussi sur leur conseil financier.

La plus grande diversification potentielle des placements, grâce notamment à un accès facilité des particuliers au non-coté mais aussi à l’attractivité retrouvée pour l’obligataire, leur offre de nouvelles opportunités d’investissement. Cependant, les produits proposés sont-ils d’aussi bonne qualité que ceux dédiés aux investisseurs institutionnels ?

De manière transversale, l’appétence croissante des clients privés pour une finance plus durable se confirme. 72% des CGP déclarent que leurs clients sont de plus en plus nombreux à vouloir donner du sens à leurs placements. Près de neuf mois après l’obligation de recueillir leurs préférences en matière de critères ESG, et pour pouvoir mieux répondre aux nouvelles questions qu’une telle démarche soulève, les conseillers souhaiteraient être mieux accompagnés par leurs partenaires financiers.

Enfin, la réforme des retraites remet sur la table les stratégies proposées en matière d’épargne-retraite et la recherche de nouveaux modèles en matière de transmission.

Voici quelques-uns des sujets que nous vous proposons d’aborder à l’occasion de Patrimoine Online, l’événement digital de L’Agefi dédié aux CGP, organisé le 29 juin en ligne afin que tous les conseillers basés sur le territoire français puissent participer aux débats.