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Anacofi News n° 48

26/09/2017

Nous voilà arrivés dans la saison des salons de nos métiers.

Ils vont se succéder et nous donner l’occasion de faire savoir ce que sont nos avis et ce qu’est notre action. Que nul n’en doute, l’été aura été passé à préparer cette rentrée et ce moment particulier de l’année.

 

En ce mois de Septembre, nous pouvons nous prévaloir d’une équipe considérablement renforcée, à la fois par des salariés et des bénévoles, d’outils numériques et média tous livrés, d’un siège social qui, comme je l’avais annoncé en juin, a été agrandi de 50% et permet de disposer maintenant de nombreuses salles de réunion et de formation, de documents de travail tous repensés et tous publiés, etc …

On notera parmi ces derniers le Livret de l’adhérent, bible réglementaire repensée cette année, qui sera complétée en Décembre/Janvier, du fait des nombreux textes annoncés pour fin 2017.

On notera également, notre Rapport Annuel, remaquetté et plus dense, qui explique et précise la situation du marché, de nos métiers et de ceux qui les représentent.

On y constate certes notre position sur différents métiers et ce qui fait un peu de bruit, la peu discutable place qui est la nôtre dans la représentation des CGP. Toutefois, on y découvre surtout la croissance de nos acteurs au fil des ans et le fait qu’aujourd’hui, nos professionnels sont une composante non neutre de l’économie française.

Après 2 rencontres récentes avec des membres du cabinet du Ministre de l’économie et au regard des retours de députés ou sénateurs, après notre dernière communication relative aux moyens de financer et développer les entreprises, y compris en utilisant nos membres pour ce qu’ils sont et savent faire, nous pouvons affirmer que nous avons encore atteint un palier dans la représentativité.

 

L’agenda de nos actions ne faiblit pas en cette rentrée. Elles sont aussi bien réglementaires que politiques. Elles nous amèneront dans plus de 30 villes et dans des dizaines de réunions, y compris à Bruxelles.

Cependant, tout cela n’aurait aucun intérêt sans les succès obtenus. Seuls ou avec d’autres associations en France et en Europe, nous avons fait corriger ou reculer des textes et nous avons aussi et surtout, positivement apporté notre pierre à des édifices difficiles à construire.

Entre juin et septembre, c’est aux transpositions en droit français des textes européens sur le blanchiment et la distribution d’assurance que nous avons principalement collaboré. Nationalement, nous avons agi sur les documents de présentation des produits tant financiers que bancaires ou assurantiels, sur les travaux sur la fiscalité, sur l’ordonnance de numérisation de l’économie, sur les textes sur l’immobilier, etc …

Nous avons en ligne de mire maintenant ce challenge qu’est la fin de 2017 et l’ensemble de 2018. Pour ce moment sans aucun précédent, qui verra nos entreprises devoir s’adapter en quelques mois à autant de textes qu’elles n’en avaient absorbé depuis 2007, il nous faut être prêts. Nous le sommes déjà quasiment et nous serons aux côtés de nos membres et de celles des autorités qui demanderont notre collaboration, afin que cette transition se passe au mieux pour tous et pour l’économie de notre pays.

 

Evidemment, quand nous estimons la contrainte trop forte, nous le disons. C’est ce que nous avons dernièrement fait en demandant conjointement avec la CSCA et l’AGEA, le report de l’entrée en application de la Directive sur la Distribution d’Assurance. Si le texte français, à la construction duquel nous avons participé, est de bonne facture, comment peut-on imaginer que les entreprises seront « mises à jour » en moins de 4 mois, quand il faut des années pour assimiler une réglementation nouvelle et des mois pour des développements de logiciels et d‘outils que tous les acteurs vont demander en même temps, aux mêmes prestataires !? Nous espérons que la raison l’emportera.

 

Voilà en quelques mots résumés ce qui vient de se passer. Après les Journées du Courtage, c’est à Patrimonia, Actionnariat et dans les salons de l’immobilier que nous allons porter nos messages. Les rencontres parlementaires de l’épargne et de la Prévoyance accueilleront à leur tribune 2 représentants de l’ANACOFI et nous sommes très fiers de ce que représente ce simple fait.

En Décembre, c’est nous qui accueillerons nos invités pour notre Grand Débat de fin d’Année. Il fera suite à plusieurs en régions. Je vous promets des intervenants de grande qualité et des débats à l’avenant.

 

Je vous souhaite une bonne lecture de nos quelques lignes et espère vous retrouver nombreux sur nos stands et dans nos débats et conférences à venir.

David CHARLET