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ANACOFI NEWS n°66- Septembre 2022

26/09/2022

      

Edito News – Septembre 2022

La saison des salons a commencé et si habituellement elle marque la rentrée, cette année, il ne sera pas possible de dire que les vacances c’était hier, tant la reprise aura été chargée si ce n’est âpre.

Entre le psychodrame de la réforme du courtage, dont personne ne comprend pourquoi il a été provoqué, excepté peut-être ceux qui l’ont fait ; des rapports malheureusement plus compliqués avec l’AMF ; une crise liée à une Guerre en Europe qui succède à une crise liée au Covid, dont nous nous remettions à peine ; une tension sur le crédit, que certes le Gouverneur de la Banque Centrale ne reconnait pas, mais que nos membres constatent bien et dont ils visualisent les effets tant immédiats que potentiels ; un redémarrage de l’inflation ; une entrée en vigueur des contraintes ESG sans pilote ou sans précision à l’heure de l’application théoriquement concrète ; voilà bien une rentrée assez exceptionnelle.

Et pourtant nos métiers résistent et accompagnent.

Et pourtant l’ANACOFI avance, répond aux demandes, produit et déploie continuellement contenus et outils adaptés au contexte et aux nouveaux besoins.

Et pourtant toujours plus de professionnels rejoignent nos professions qui attirent.

C’est ce que nous espérons faire entendre comme message et faire prendre en considération par nos autorités et par nos clients.

Concernant la réforme du Courtage, la QPC provoquée par les opposants au projet nous a amené avec d’autres à interroger un cabinet spécialisé qui a estimé que le texte ne lui semblait pas fragile. Si le Gouvernement défend directement son texte, un mémoire a donc été déposé en nos noms, rappelant notre vision sur le fond. A notre grand étonnement il nous a été répondu par un mémoire visant non plus le texte, mais en réalité nos associations agréées. Un second mémoire au nom de 5 associations vient de ce fait d’être produit par notre conseil, balayant l’argumentation, d’une part inexacte et d’autre part sans rapport avec le sujet. Aux sages maintenant de nous dire ce qu’ils pensent de tout cela et passons à la suite..

Dans tous les cas, les ANACOFIs avaient déjà avant la réforme plus de 3300 entreprises membres. Nous avons déployé fortement, recruté, engagé presque 1 million d’euros. Si la réforme devait être retoquée, nous continuerions avec ces moyens nouveaux au bénéfice de nos membres.

Reste cependant que nous voilà maintenant à plus de 4200 entreprises membres en quelques mois et que nous sommes heureux d’accueillir les nouveaux venus.

Reste également comme l’a reprécisé Bercy que si la réforme venait à être annulée par décision du Conseil Constitutionnel ou du Conseil d’Etat, un nouveau texte serait proposé.

Toutes ces gesticulations n’auraient donc eu pour effet que de gâcher temps, moyens, énergie et de faire couler de l’encre, au moment où nous avons tous d’autres sujets d’importance à traiter.

Parmi ceux-ci la dizaine de consultations et travaux européens ne sont pas rien, qui doivent décider de notre avenir, rien de moins.

Que dire également des travaux français portant sur l’évolution de la fiscalité, de l’immobilier, l’ESG, la succession, la retraite, etc … ?

La situation de nos conseils et intermédiaires bancaires et en crédit n’est pas non plus une sinécure. La bataille du taux d’usure et du TAEG est lancée. Par ailleurs, nous avons avec les autres associations fait réaliser une enquête qui permet de comprendre que les rejets de dossiers avoisinent maintenant 45%, ce qui s’explique bien sûr par le taux d’usure mais pas seulement. On note également l’effet des contraintes imposées par le HCSF et … celui du rejet de dossiers car ils sont présentés par des courtiers, que d’aucun essaie de faire passer pour de gras bourgeois profiteurs du Moyen Age, alors qu’ils sont membres d’une profession de l’accompagnement, prévue justement pour éviter que le consommateur ne soit tondu, tâche qu’ils ont remplie !

Le résultat de cette étude, diffusé partout et à toutes les autorités, des communiqués, des échanges avec la Fédération Bancaire, les travaux au CCSF et un courrier adressé au Gouverneur de la Banque de France, le tout mené de concert avec les autres associations professionnelles, sont autant d’actions menées cet été ou en cours.

Nos travaux d’été ne se sont pas arrêtés là et beaucoup ont eu vocation à nous permettre de mieux comprendre comment vont nos membres, ce qu’ils veulent et de préparer la fin de 2022 mais aussi, 2023.

Plusieurs enquêtes et sondages, consultables sur notre site internet, ont entre autres permis de constater que l’appétence pour le présentiel ne remontait pas vraiment. Même en matière d’évènements, la préférence pour le distanciel reste élevée, ce qui est encore plus marqué en formation.

Notre Tour de France qui redémarre sera donc adapté et les formations ou réunions en visioconférences plus nombreuses.

Autre constat, si l’ESG s’impose dans la réglementation et dans les esprits, la majorité des clients n’en font pas une priorité et encore faut il noter que l’écrasante majorité de ceux pour qui cela le devient, ne s’y intéressent qu’après notre conseil et nos explications, preuve s’il en fallait encore une, de l’importance de nos professionnels du conseil.

Pour autant ces derniers ont besoin de documents et procédures dont la conformité soit assurée. Dans les jours à venir tous les outils que nous mettons à leur disposition comporteront bien une version de procédures et documents qui en tiennent compte. La formation ESG qui se trouvait déjà sur nos serveurs a, quant à elle été mise à jour pendant l’été.

Concernant la formation, j’attire l’attention de nos membres et au-delà, sur le fait que nos outils de suivis individuels des obligations annuelles nous permettent de constater un considérable retard dans l’avancement de ces obligations. Il ne reste plus que quelques mois pour les remplir. Il n’est plus temps de trainer. Les offres sont en place chez nous et ailleurs. Attention donc à ne pas vous mettre en risque.

Pour finir parlons de nous et de nos projets à court terme.

Des entretiens avec des candidats au poste de Délégué Général sont en cours et l’équipe accueille depuis la dernière News plus d’une demi-douzaine de nouveaux collaborateurs, ce qui nous a déjà amené à l’objectif de moyens fixé au départ pour fin 2023.

Du côté des élus, plusieurs nouveaux administrateurs sont arrivés et il reste à élire ou réélire les Présidents des Sections métiers de l’ANACOFI (CGP, CFE, Section Générale des membres ne se définissant ni comme CGP, ni comme CFE). Les candidatures sont réservées aux membres pleins de l’ANACOFI depuis plus de 2 ans et à adresser à Marie Lalande avant fin octobre. Une fois les candidatures connues, une élection à distance sera organisée. A défaut de candidatures, les Présidents actuels seront reconduits pour 2 ans.

Par ailleurs, le dépôt des candidatures pour le prix ANACOFI des mémoires et thèses a commencé. Emmanuel Labrousse est à la disposition de ceux que cela intéresse et des candidats.  

Du côté des offres de services externes identifiées pour nos membres, il est à noter un nouvel entrant côté RC Professionnelle (Verspieren), de la Tech, du réseau social et de la conformité. Tout cela se retrouvant bien entendu dans cette News et sur la page dédiée de l’extranet adhérents.

Enfin, les Journées du Courtage à peine terminées, toute l’équipe espère vous retrouver nombreux, pour commencer, à Patrimonia et sur le Salon de l’Immobilier de Toulouse, puis lors de nos évènements du Tour de France ou dans la douzaine d’évènements externes dont nous serons partenaires.

Je vous souhaite une bonne lecture à tous, portez-vous bien et à bientôt en présentiel ou sous d’autres formats.

 

 

David CHARLET
Président

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